Pour le président de l’Union nationale des opérateurs de la pharmacie, Abdelouahad Kerrar, l’industrie pharmaceutique a franchi “un grand pas”, en assurant la couverture de 50% des besoins nationaux en médicaments. De plus, affirme-t-il, elle possède les capacités propres à exporter.
S’exprimant, mercredi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, il précise à ce titre, qu’à novembre 2019, celle-ci a contribuer à faire chuter la facture d’importation de médicaments à 1 milliard de dollars, contre 2,2 milliards lors de l’année 2004.
Il tient, en outre, à souligner qu’en produisant le plus grand nombre de produits de soin, cette industrie a également contribue à abaisser leur coût, assurer l’accessibilité des malades à des traitements innovants et, d’autre part, à leur ouvrir des créneaux d’exportation, “ce qui est, déclare-t-il, dans ses capacités”.
Rappelant que pour cette industrie, appuyée sur un nombre important d’unités de production, dotée d’un excellent savoir-faire et fonctionnant en deçà de ses capacités, l’exportation, estime M. Kerar, est devenue “une nécessité”.
Des carences relevées en matière de disponibilité de certains traitements, ce dernier les impute à l’absence de statistiques fiables précisant les besoins destinés à des thérapies particulières.
Appelant à la création d’une Agence du médicament “forte”, il s’inquiète, par ailleurs, que des producteurs de soins soient confrontés à des difficultés financières, parce qu’explique-t-il, ils ont fait des investissements importants et, qu’en retour, ils n’arrivent pas à faire homologuer leurs produits.
Il précise, en outre, qu’une vingtaine parmi eux disposent de 300 médicaments “en souffrance”, attendant longuement pour être enregistrés, “alors même, s’insurge-t-il, que des programmes ont été lancés pour les importer”.
Le président de l’UNOP se déplace “surpris” de l’étiquette de “lobbies” accolée aux producteurs de médicaments qu’il vante comme étant parmi “les meilleurs élèves de l’économie Algérienne”.
