Entre l’Algérie et l’Espagne pas l’ombre d’un différend dans la fixation des frontières entre les deux pays. C’est du moins ce qu’affirment les ministres des affaires étrangères d’Espagne et d’Algérie lors de leur conférence de presse commune tenue à Alger ce mercredi 4 mars.
“Je voudrais être clair au sujet des frontières maritimes sur lesquelles l’Algérie et l’Espagne sont à 100% d’accord. Nous n’avons pas de problème dans la fixation de nos frontières maritimes”, a martelé le ministre algérien des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum.
De son côté, la ministre espagnole est revenue sur des informations faisant état de l”‘appropriation par l’Algérie d’une île espagnole”. Arancha Gonzalez Laya a fait observer que les deux pays “ont le droit de fixer leurs frontières maritimes, conformément aux règles des Nations Unies”, ajoutant que les deux pays “se sont mis d’accord pour une négociation en cas de chevauchement de la zone maritime algérienne et espagnole”. “Nous sommes d’accord pour qu’il n’y ait pas de place à l’unilatéralisme”, a-t-elle souligné.
Position claire
A une question sur le retard constaté dans la désignation de l’envoyé personnel du secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara occidental, la ministre espagnole a indiqué que la position de l’Espagne est “assez claire”. Il s’agit de “soutenir les efforts du secrétaire général de l’ONU pour aboutir à une solution politique, dans le cadre des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité de l’ONU”, a-t-elle déclaré, tout en ajoutant “Evidemment, une pièce importante de ce processus, c’est la nomination de l’envoyé spécial (du SG de l’ONU), que nous attendons pour que le processus puisse redémarrer”, a-elle ajouté.
