Le groupe de contact de l’Union africaine (UA) sur la Libye tient ce jeudi 1é mars à Oyo, une réunion consacrée à l’examen de la situation en Libye et à la préparation de la conférence de réconciliation nationale inter-libyenne inclusive visant à mettre un terme à la crise dans ce pays.
Cette réunion du groupe de contact verra la participation des chefs d’Etat et de gouvernement de quatre pays membres du comité de haut niveau dont le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, du président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, du commissaire à la paix et à la sécurité de l’UA, Smail Chergui, et des représentants des Nations unies.
Deux grands absents à cette réunion: le Gouvernement d’union nationale (GNA), reconnu par l’ONU et basé à Tripoli, et l’autre autorité de l’est ayant un gouvernement et un parlement acquis au maréchal Khalifa Haftar.
Lors du 8ème sommet tenu fin janvier à Brazzaville, l’UA a établi une feuille de route en vue d’organiser, durant l’année 2020, la “conférence inter-libyenne de réconciliation” visant à mettre un terme à la crise dans ce pays.
Le forum de réconciliation nationale inter-libyen inclusif devra proposer une période de transition, présenter l’avant projet de Constitution et suggérer la date du référendum constitutionnel et des élections présidentielles et législatives.
Retour de la paix
Un cessez-le-feu est observé en Libye depuis le 12 janvier après d’intenses efforts diplomatiques de l’Algérie pour parvenir à une solution politique à la crise telle que préconisée par les Nations unies.
C’est dire que la réunion de jeudi pourrait être l’occasion de relancer le processus de paix en vue du retour de la paix dans ce pays après l’échec des multiples efforts internationaux entrepris jusque-là.
Le président du Comité de haut niveau de l’UA sur la Libye, Denis Sassou N’Guesso, a déjà mis en garde la communauté internationale contre la marginalisation de l’Afrique dans la résolution de la crise libyenne, qualifiant d'” inefficace” et de “contre-productif” tout règlement qui ne tiendrait pas compte du continent.
Les dirigeants africains soutiennent que l’Afrique “est la mieux placée pour faire avancer le processus de paix en Libye”.
