Le Canada a démenti ce qui a été rapporté dans les médias israéliens selon lequel le ministre de l’Immigration, Mark Miller, aurait déclaré lors de sa visite à Tel Aviv il y a quelques jours qu’Ottawa soutenait « l’immigration volontaire » des Palestiniens dans son pays.

C’est ce qu’a affirmé Jeffrey MacDonald, conseiller en communication du gouvernement canadien.

MacDonald a indiqué que le Canada travaille avec ses partenaires dans la région pour évacuer ses ressortissants, les titulaires de résidence canadienne et les membres de leurs familles qui remplissent les conditions nécessaires.

Il a ajouté que le Canada lancerait un programme d’immigration qui permettra aux résidents de la bande de Gaza qui ont des parents canadiens de demander un visa temporaire, et que la priorité sera accordée à leurs demandes et aux processus d’évaluation.

MacDonald a nié les informations qui ont circulé dans les médias hébreux selon lesquelles le ministre canadien de l’Immigration aurait déclaré le soutien de son pays à « l’immigration volontaire » des Palestiniens au Canada, soulignant que « cette information est fausse et dénuée de vérité ».

Cela survient après que le journal hébreu « Israel Hayom » a publié que le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait déclaré lors d’une récente réunion avec des représentants du parti Likoud à la Knesset (Parlement) que “notre problème, ce sont les pays qui sont prêts à accueillir des réfugiés. Nous travaillons pour résoudre ce problème”.

Dans son discours lors de la réunion, le représentant Danny Danon a évoqué le déplacement des Palestiniens de la bande de Gaza, notant que le ministre canadien de l’Immigration « s’est exprimé publiquement » sur la question lors de sa visite à Tel Aviv.

Le représentant israélien a appelé à la formation d’une équipe chargée de la migration des Palestiniens vers d’autres pays, ce à quoi Netanyahu a répondu en disant : « Nous travaillons pour cela ».

Depuis le 7 octobre dernier, l’armée israélienne mène une guerre dévastatrice contre Gaza, qui a fait jusqu’à vendredi « 21 507 morts et 55 915 blessés, pour la plupart des enfants et des femmes », des destructions massives d’infrastructures et une catastrophe humanitaire sans précédent, selon des sources palestiniennes et onusiennes.