Des Palestiniens ont été tués et des dizaines d’autres blessés, mardi, dans une nouvelle attaque israélienne visant des citoyens en attente d’aide humanitaire dans la zone du “rond-point du Koweït”, au nord de la bande de Gaza.
C’est ce qui ressort d’un communiqué publié par le chef du bureau des médias du gouvernement à Gaza, Salama Maarouf.
“L’armée d’occupation israélienne a une fois de plus ciblé les citoyens en attente d’aide au rond-point de Koweït ce matin, faisant des morts et des dizaines de blessés”, a affirmé le communiqué.
La même source a expliqué que ces pratiques israéliennes reflètent “une insistance à cibler ceux qui cherchent des moyens de subsistance pour leurs enfants, dans l’objectif d’affamer la population palestinienne”.
“Le bilan du nouveau crime s’est alourdi à 400 morts et 1 300 blessés”, a regretté le bureau des médias.
Le 29 février au matin, l’armée israélienne a ouvert le feu sur des Palestiniens qui attendaient l’arrivée de camions transportant de l’aide, généralement de la farine (blé), dans la zone du “Rond-point de Nabulsi”, au sud de la ville de Gaza, entraînant la mort de 118 personnes, selon le ministère.
Ce massacre a suscité des réactions indignées et des condamnations aux niveaux arabe, régional et international, alors qu’Israël poursuit, depuis le 7 octobre dernier, une guerre dévastatrice contre Gaza, où vivent quelque 2,3 millions de Palestiniens.
”Outre les crimes de génocide et de nettoyage ethnique, l’armée israélienne suit la politique de famine”, a averti Maarouf.
Il a en ce sens expliqué que “ce qui encourage l’occupation à poursuivre ce crime, c’est l’acquiescement de la communauté internationale à ses diktats et son inaction pour mettre fin aux souffrances du peuple palestinien par un cessez-le-feu et l’arrivée de l’aide”.
