Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) ne se prononcera pas dans l’immédiat sur sa participation ou non à l’élection présidentielle du 7 septembre prochain. C’est ce qu’a affirmé samedi son président Atmane Mazouz, lors d’un meeting à Sétif.
S’exprimant devant les militants, le dirigeant a indiqué que la position définitive du parti sur ce scrutin crucial ne sera connue qu'”à la fin du mois de juin” ou “au plus tard le 5 juillet”. Un délai qui traduit les profondes hésitations et interrogations traversant actuellement la formation politique.
Pour trancher cette équation électorale complexe, Mazouz a annoncé la tenue prochaine de “consultations et discussions” au sein des diverses structures partisanes. L’objectif étant de “parvenir à une décision finale” après avoir sondé l’ensemble des sensibilités internes.
Mais au-delà du cercle dirigeant, le président du RCD souhaite également associer la base militante et l’opinion publique à cette réflexion cruciale. Des rencontres citoyennes seront organisées “afin de clarifier les visions et les perceptions” sur cet enjeu national majeur.
Un processus délibératif élargi qui illustre les profondes divisions traversant les rangs du parti sur l’opportunité de prendre part ou non à ce rendez-vous électoral controversé.
