La grève à laquelle a appelé l’intersyndicale de la santé, les syndicats des hospitalo-universitaires (Snechu), des praticiens de la santé publique (SNPSP) et des paramédicaux (SAP), a été largement suivie ce mercredi 03 novembre, à travers les établissements de la santé publique dans plusieurs wilayas du pays.
A Alger, des dizaines de médecins, des paramédicaux et des hospitalo-universitaires ont tenu un rassemblement au niveau de la cour du CHU Mustapha Pacha, alors qu’un service minimum a été assuré pendant cette journée de protestation.
“On a patienté pendant plus deux ans, parce que que la lutte contre le Covid-19 était une priorité. Mais maintenant, notre patience est dépassée”, a déclaré du Dr Lyes Merabet, Président du Syndicat National des Praticiens de Santé Publique, lors de ce rassemblement. “On n’en a marre des promesses, des mots dans le vide et des slogans. Notre patience s’est épuisée. l’armée blanche s’est noircie à cause des conditions de travail durs”, a-t-il martelé.
Parmi les raisons qui ont poussé à cette grève, la non perception des “primes Covid-19”, promises par le président de la République il y a plus d’une année. Selon le Dr Lyes Merabet, “les familles des médecins décédés par le Covid, n’ont pas reçu l’indemnité (1 million de DA), promise par Abdelmadjid Tebboune.
” Il est impossible de faire avancer le secteur de la santé et les professionnels du secteur sont marginalisés”, martèle le président du SNPSP.
