Les quatre policiers qui ont été filmés entrain de frapper le producteur de musique Michel Zecler, sont suspendus de leurs fonctions et placés en garde vue pour 48 heures. Ils donneront leur version des faits et seront confrontés aux images filmées à l’intérieur et à l’extérieur du studio d’enregistrement, où, a été passé à tabac Michel Zecler. Ce dernier qui sera également entendu par la police souhaite vivement être confrontés aux policiers qui l’ont frappé et qui ont « Tenté de faire passer cette agression pour une rébellion ». Pour rappel, le 21 novembre dernier en fin d’après midi, Michel Zecler regagnait son studio d’enregistrement situé dans le 17e arrondissement à Paris. Une interpellation dont il a fait l’objet et qui a été motivée par le fait que Zecler ne portait pas de masque dans la rue, s’est vite transformée en agression. Les quatre policiers qui ont invoqué une grave affaire de rébellion, ont rédigé un compte rendu qui a vite été démenti par les images vidéo. Captées par la vidéosurveillance installée dans le studio et révélées par le site d’information Loopsider, les images particulièrement violentes qui montrent Michel Zecler plier sous les coups, suivis de propos racistes, des quatre policiers ont été largement diffusées sur les réseaux sociaux. Des éditorialistes et observateurs de la scène politique et sociale française, estiment que cette affaire rappelle le cas Georges Floyd aux Etats-Unis, surtout que les images filmées font ressortir que l’insulte « sale nègre » a été répétée à plusieurs reprises » Et d’ajouter que cet incident malheureux risque de diviser la société française.
Le passage à tabac qui traumatise la France, Michel Zecler ou le cas « Georges Floyd » français
Radio M | 27/11/20 18:11
